Les NEUROSCIENCES, une spécificité
Les neurosciences cognitives ne sont pas une pilule magique. En revanche, comprendre la façon dont fonctionne notre cerveau, ce qu'on appelle la métacognition, permet de mettre en évidences quelles pratiques et conseils sont pertinents pour améliorer notre vie quotidienne. Ce que nous proposons à La Fabrique à Neurones, c'est de mieux comprendre les processus cérébraux qui sous-tendent nos comportementaux afin de pouvoir se mettre en mouvement, changer nos habitudes et pouvoir s'adapter à différentes situations.
Les professionnels à La Fabrique à Neurones qui ont construits les contenus ont une forte expérience en neurosciences cognitives :
Marie Prévost, la fondatrice et conseillère scientifique, a un doctorat de l'Université McGill, et 5 années de recherche en laboratoire universitaire à McGill puis à l'Université Grenoble Alpes. Elle est collabore avec Sophie Portrat et Marcela Perrone-Bertolotti au Laboratoire de Psychologie et Neurocognition de l'UGA aujourd'hui, afin de continuer à expérimenter et sans cesse proposer de nouveaux contenus scientifiquement validés.
Delphine Fauvel est docteure en neurosciences cognitive de l'Université Grenoble Alpes. Avec sa formation STAPS option recherche, son profil permet notamment un nouveau regard sur le lien entre mouvement et la cognition. Elle a contribué aux contenus de 2022 à 2024.
Nidal Hajjam a un Master d'ingénieur pédagogique et une maîtrise en neuropsychologie. Il est ainsi sensibilisé aux neurosciences cognitives et s'inscrit parfaitement dans la rigueur scientifique de La Fabrique à Neurones. Il a contribué aux contenus de 2022 à 2024.
Clémence Joubert, anciennement associée de La Fabrique à Neurones, a un doctorat en neuropsychologie de l'Université Lyon Lumière. Sa thèse portait sur l'effet de l'entraînement cognitif et de l'activité physique sur le vieillissement. Elle a contribué aux contenus de 2018 à 2021.
Les neurosciences et la prévention du vieillissement
Le vieillissement est accompagné d’une altération naturelle des structures et fonctions des cérébrales. Il va engendrer une dégradation naturelle des processus cognitifs tels que la mémoire, l’attention, les fonctions exécutives, la rapidité de traitement, le langage ou encore les habiletés visuo-spatiales (Harada et al., 2013 ; A Reuter-Lorenz et al., 2014). Ceci aura pour conséquences observables de créer des difficultés lors de la réalisation des activités de la vie quotidienne. En effet, avec le vieillissement, l'autonomie et la qualité de vie vont peu à peu diminuer.
Face à cette problématique, de nombreuses études ont montré qu’un entraînement des fonctions cognitives pouvait aider à maintenir, voire améliorer ces dernières afin de préserver l'autonomie et qualité de vie des personnes le plus longtemps possible (Strenziok et al., 2013 ; Rebox et al., 2014 ; Rahe et al., 2015 ; Cao et al., 2016 ; Chen et al., 2017 ).
Sur la base de ces études, les ateliers de stimulation cognitive de La Fabrique à Neurones proposent une stimulation ludique de l’ensemble des fonctions cognitives dans le but de prendre soin de son cerveau au cours du vieillissement en se basant sur l'hypothèse qu'une meilleure compréhension de celui-ci nous permet de l'utiliser et le stimuler de la meilleure des façons. La formation pour animer des ateliers de stimulation cognitive explique les principes de cette approche et propose des contenus prêtes à animer auprès des aînés.
LES NEUROSCIENCES ET LA VIE PROFESSIONNELLE
La vie professionnelle peut-être un espace de grande tension. Cela demande la plupart du temps beaucoup d'effort et de ressources aux individus au profit du groupe et de la collectivité dans le but d'être le plus performant et efficace.
De la même manière que pour prévenir le déclin cognitif, les ateliers de neurosciences cognitives QVCT que nous avons construits se base sur la métacognition pour améliorer la qualité de vie au travail (Norman et al., 2019).
Par exemple, pourquoi avons-nous les mains moites et le ventre en vrac quand on doit présenter nos résultats devant les collègues ? Le stress est une émotion qui provoque des réactions d’urgence en empruntant un des circuits de la peur et nous conduit bien souvent à préférer vouloir échapper à la situation (Ledoux, 1996 ; Rudrauf et al., 2008). Autre exemple, pourquoi il est si difficile parfois de se concentrer ? Les distractions sollicitent notre attention involontaire qui a pour mission de nous alerter en cas de danger dans notre environnement. Cette alerte se doit d’être impérieuse. Lors d'une situation vitale, nous sommes bien contents qu'elle soit là ! Néanmoins, dans d'autres situations, elle nous extrait de la tâche que nous sommes en train de faire volontairement. Il en résulte un réel combat entre attention volontaire et involontaire lorsque nous souhaitons nous concentrer dans un environnement chargé de bruits et de mouvements (Posner & Rothbart, 2007).
En comprenant ces mécanismes que nous partageons tous à des degrés d’intensité différents, cela nous permet de mieux savoir comment les apprivoiser, les utiliser pour qu'ils deviennent nos alliés au lieu de devoir les combattre, aussi bien dans notre vie quotidienne qu'au travail.
les neurosciences et l'apprentissage
Face aux forts taux d’échec scolaire1, un constat a été fait : les élèves n'ont pas les outils pour choisir des bonnes stratégies d’apprentissage (Karpick et al., 2009).
La Fabrique à Neurones propose des ateliers cognitifs Former à Apprendre à destination des enseignants et des formateurs. Ces ateliers ont pour objectif de leur apporter des connaissances sur le fonctionnement du cerveau et expérimenter les forces et les limites des fonctions cognitives associées à l’apprentissage : l'attention, la concentration, la mémoire, la motivation ou encore la gestion du stress. Ces ateliers se basent sur les méthodes de l’intelligence collective, la bienveillante et les bienfaits des activités ludiques (jeux, échanges, quizz, mises en situation, etc.) pour proposer des outils simples à mettre en place dans le quotidien et le cadre éducatif pour favoriser la réussite scolaire2 (Zhonggen, 2019).
Comme l'ensemble de nos contenus, ce parcours vise à développer la compréhension de son fonctionnement cognitif : métacognition. De plus, il propose des méthodes pour inciter les élèves à adopter un état d’esprit progressant face à l’effort et l'échec, en opposition à un état d’esprit figé (Yeager et al., 2019 ; pour une revue Wang & Sperling, 2020). Les ateliers permettent de s’approprier des stratégies d’apprentissage en expérimentant des techniques pédagogiques engageantes (méthode ICAP), utilisation de feedback (Chi et al., 2018 ; Wisniewski et al., 2020) de façon active et collaborative (classe inversée, apprentissage coopératif)(Freeman et al., 2014 ; Foldnes, 2016 ; Tenenbaum et al., 2020)